Roman
Editions Gallimard - 2 mai 2019 - 212p
J'ai reçu ce roman pour ma participation au vote de juillet pour le coup de coeur des lectrices de Version Fémina.
Nora Sandor est une jeune auteure née en 1988, Licorne est son tout premier roman et sa qualité augure la promesse de beaucoup d'autres.
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| Roman reçu dans le cadre du vote Version Fémina Coup de coeur |
Article pour les modalités de participation au prix Fémina
QUI M AIME ME SUIVE dit la banderole accrocheuse du roman : le monde des réseaux sociaux, les likes les abonnements. Une parodie de la vraie vie, un leurre de l'amour qu'on nous porte à travers des photos et un simulacre de réalité toujours un peu plus enjolivée pour obtenir un peu plus de followers.
C'est l'histoire de Maêla, 20 ans une jeune adulte. On ne peut pas dire qu'elle soit détestablement envieuse, elle est juste comme tout le monde elle rêve de son heure de gloire, d'être aimée à travers la fenêtre d'un téléphone via Instagram.
D'une certaine façon devenir une licorne pour rentrer dans la légende.
Son rêve se réalise le jour où elle est choisie par Mowgli pour tourner une vidéo. La vidéo tarde à venir mais ça y est elle est rentrée dans le milieu et BodyMax youtubeur influenceur la fera gravir au sommet. Une ascension fulgurante ou plutot une chute vertigineuse ?
Nora Sandor nous livre une vue de l'intérieur parfaitement décryptée. Sans filtre la vérité est là, laide, fausse, futile. Malgré les xxx abonnés, ils sont seuls et vulnérables. Un monde qui finalement ne donne pas envie. Les cadeaux ou les rémunérations sont au prix d'inventions sordides lors des posts. La vie réelle ne se fait plus qu'au travers d'images et d'écran.
Elle a su m'interroger dans ce rôle dit "d'influenceur". Elle y dépeint un portrait très fidèle de ce qui se passe. Je joue dans la cours des petits et surtout avec un blog littéraire les enjeux sont totalement différents. Mais déjà à mon échelle je constate tous ces vices et ces mensonges à s'inventer une vie juste pour plaire. De la jalousie, des instants volés photographiés et enjolivés par des filtres.
C'est triste à en mourir, mais l'auteure ose l'écrire, le met sous une lumière crue. Le ton monocorde du récit, rend la situation encore plus pathétique. Elle nous fait ressentir le désespoir Nous en avons tous conscience et pourtant chaque jour les réseaux sociaux grignotent sur nos vies. Un miroir aux alouettes - aux licornes - beaucoup d'appelés peu d'élus. Combien d'élus sont retombés aux oubliettes ? Cela fait penser aux stars des téléréalités, des vies faites de paillettes et derrière le vide.
J'ai vraiment apprécié la lecture de ce roman satirique. Combien refuseront de le lire par peur de se découvrir eux même accros et avides de gloire éphémère, parfois basée sur un talent plus que douteux ? Combien se remettront en question ? et surtout combien changeront ?
J'avais lu un autre roman sur le sujet "Hello sunshine" de Laura Dave, dans un registre plus gai et léger.
celui ci est plus étouffant et plus angoissant. Il dénonce les dérives sans demi mesure. Il m'amène à réfléchir à un changement voir à un arrêt. La perte d'identité est mise en avant et je confirme quoiqu'on vous raconte, c'est vrai.
J'aurais aimé une fin moins convenue, mais pour un premier roman tout ne peut être parfait.
Aimé, liké
Nora Sandor nous livre une vue de l'intérieur parfaitement décryptée. Sans filtre la vérité est là, laide, fausse, futile. Malgré les xxx abonnés, ils sont seuls et vulnérables. Un monde qui finalement ne donne pas envie. Les cadeaux ou les rémunérations sont au prix d'inventions sordides lors des posts. La vie réelle ne se fait plus qu'au travers d'images et d'écran.
Elle a su m'interroger dans ce rôle dit "d'influenceur". Elle y dépeint un portrait très fidèle de ce qui se passe. Je joue dans la cours des petits et surtout avec un blog littéraire les enjeux sont totalement différents. Mais déjà à mon échelle je constate tous ces vices et ces mensonges à s'inventer une vie juste pour plaire. De la jalousie, des instants volés photographiés et enjolivés par des filtres.
C'est triste à en mourir, mais l'auteure ose l'écrire, le met sous une lumière crue. Le ton monocorde du récit, rend la situation encore plus pathétique. Elle nous fait ressentir le désespoir Nous en avons tous conscience et pourtant chaque jour les réseaux sociaux grignotent sur nos vies. Un miroir aux alouettes - aux licornes - beaucoup d'appelés peu d'élus. Combien d'élus sont retombés aux oubliettes ? Cela fait penser aux stars des téléréalités, des vies faites de paillettes et derrière le vide.
J'ai vraiment apprécié la lecture de ce roman satirique. Combien refuseront de le lire par peur de se découvrir eux même accros et avides de gloire éphémère, parfois basée sur un talent plus que douteux ? Combien se remettront en question ? et surtout combien changeront ?
J'avais lu un autre roman sur le sujet "Hello sunshine" de Laura Dave, dans un registre plus gai et léger.
celui ci est plus étouffant et plus angoissant. Il dénonce les dérives sans demi mesure. Il m'amène à réfléchir à un changement voir à un arrêt. La perte d'identité est mise en avant et je confirme quoiqu'on vous raconte, c'est vrai.
J'aurais aimé une fin moins convenue, mais pour un premier roman tout ne peut être parfait.
Présentation de l'éditeur : La vie de Maëla, vingt ans, s'écoule au rythme des réseaux sociaux. Quand elle ne s'ennuie pas sur les bancs de l'université ou à la caisse du supermarché qui l'emploie, elle passe l'essentiel de son temps dans un monde rêvé. Elle est fascinée en particulier par un rappeur qui joue de son succès pour créer une mystérieuse identité virtuelle, et se met en scène accompagné de son ours des Carpates, Baloo. À son tour, Maëla commence à espérer une existence offerte à la curiosité des autres, qui la tirerait de l'anonymat. Tout s'accélère le jour où, à sa grande surprise, elle remporte un concours sur les réseaux pour participer au prochain clip du rappeur. Alors que des milliers de nouveaux followers assaillent le compte de la jeune inconnue, sa vie bascule enfin.
Ce tableau de la modernité virtuelle prend peu à peu l'aspect d'un cauchemar mélancolique sur lequel plane l'ombre gigantesque de l'ours des Carpates.
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